comment se repérer dans le chemin inconnu par lequel on est passé ? certain poserait des cailloux, d’autre peut-être des morceaux de pain. celui qui sait anticiper, déviderait du fil derrière lui, ou se banderait les yeux désespérément comme la première fois.
alors, j’écris. je retranscris tant de choses inscrites dans la rue, omniprésentes mais presque inaperçues. repères à la fois concrets et précaires. elles s’expriment, chacune avec une intention destinée à bon entendeur, en avertissant, persuadant, suppliant impérativement, informant des infinissables instructions d’installation. ces relevés de notes d’intentions, en multiple, mis à disposition de visiteurs, font (semblant d’être) le guide du parcours de l’exposition.
de toute façon, il était impossible de refaire exactement le même trajet déjà fait.
je poursuivrais la promenade à lire, à s’arrêter, à errer, à comprendre, à ne pas comprendre, à repartir, à tourner, à contourner, à se demander, à revenir, à se perdre.
exposition 12:20, art district_p, busan, corée du sud, 2016
photographie taejeong kim
exposition 12:20, art district_p, busan, corée du sud, 2016
photographie taejeong kim
à partir de la dernière version faite lors de la résidence à art district_p à busan,
j’ai effectué deux traductions. dans une, le texte original est traduit en français, et
dans l’autre, j’ai refait le même geste autour de vidéochroniques. dans l’exposition
« d’incolores idées vertes dorment furieusement ». ces trois volumes se présentent
ensemble, sur les bancs.
exposition d’incolores idées vertes dorment furieusement, vidéochroniques, marseille, 2016
exemplaire en pdf de la version vienne
exposition essayer encore. rater encore. rater mieux.
la halle des bouchers, vienne, 2016